La magie fait partie intégrante du monde du Songe. Certaines personnes sont capables de la manipuler, mais la plupart s’en abstiennent, par peur des conséquences. Utiliser la magie consiste en effet à modifier la réalité du Songe, ce qui peut se révéler hasardeux...
Tout le Songe est animé d’une force appelée mana : Brumes, peuples, bâtiments, arbres, animaux, etc. Tout. Le mana créé le Songe et ordonne les Brumes. L’art de la magie consiste à transformer ce mana d’une manière ou d’une autre. Les magiciens du monde de Songe savent que chaque être humain possède en lui du mana, qui est alors nommé imago. C’est cette force intérieure qui permet aux hommes de manipuler le mana extérieur...
Le mana existe aussi à l’état brut dans la nature, sous forme de champignons, de mousses ou encore de cristaux. D’une couleur verte surnaturelle, il est aisément reconnaissable. Certaines créatures (comme les faës) sont d’ailleurs constituées de mana brut, et sont entourées d’un halo de couleur verte caractéristique. Le mana est traditionnellement considéré comme un des éléments primaires aux côtés de la terre, de l’air, de l’eau et du feu.
La magie étant fondée sur la croyance, il existe de très nombreuses formes de magie (magie des rimes, des permutations, etc.), fonctionnant néanmoins toutes sur le même principe : le langage et la formulation.
Car souvenez-vous qu’une des caractéristiques du Songe est l’importance du langage. La magie est intégralement fondée sur le langage, quelle que soit sa forme. La magie consiste à manipuler le mana en utilisant le langage du monde, le langage qui ordonne le monde. Cela peut se concrétiser par l’utilisation de formules orales, de rituels, etc., mais dans tous les cas, il se produit la même chose : consciemment ou inconsciemment, le mage formule dans le langage du monde l’effet qu’il désire voir se produire. L’effet voulu est obtenu si le magicien maîtrise bien le langage, et les « mots » correspondants.
En termes de jeu, cela est représenté par des mots-clés écrits en français, seul moyen de retranscrire très approximativement le « langage du monde ».