S'il est un roman de cape et d'épée qui mérite bien cette appellation, c'est le Capitan de Zévaco ! Ce livre jubilatoire met en scène les aventures du jeune Capestang, monté à Paris pour faire fortune. Après avoir rencontré et employé son valet Cogolin (qui se fait appeler Laguigne ou Lachance selon les jours et ses malheurs / coups de chance), il va vivre mille et une aventures échevelées. Il mettra en échec des complots, sauvera le jeune Louis XIII, tombera amoureux, se battra en duel...

Peut-être même plus que Dumas, Zévaco saisit dans son Capitan l'essence même du genre « cape et d'épée ». Des situations cocasses (le combat contre les gardes suisses du roi... à coup de peinture, les aventures de Cogolin et son baume pour faire pousser les cheveux, etc.), des situations héroïques à revendre, des complots, de l'amour... Ju-bi-la-toire, je vous dis !

On se demande pourquoi ce roman est un peu tombé dans l'oubli. Après avoir été un feuilleton très populaire au début du XX° siècle, il a été repris en volume chez Fayard avec un premier tirage de 100 000 exemplaires (sans compter les rééditions, très nombreuses), puis adapté en films qui ont été des succès. Pourquoi ne parle-t-on plus de lui, pourquoi Capestang n'est-il pas aussi connu que d'Artagnan ? Réparez cette erreur : lisez le Capitan, et si vous aimez les aventures de cape et d'épée, vous ne serez pas déçu. Corbacque ! Vous avez là un véritable trésor...

Vous pouvez trouver l'intégralité du texte dans la collection Bouquins des éditions Laffont, ou même le télécharger (900 pages tout de même...).