Appel à textes ImaJn'ère
À l’occasion de la 14e édition du Festival ImaJn’ère, salon des littératures de l’imaginaire, du polar et de la culture populaire, un appel à textes vous invite à écrire dans leur future anthologie En garde !...
"En garde, ma biquette !" s'exclame le Maître d'Armes face au roi Arthur, incarné par Alexandre Astier dans la série Kaamelott. Il se met en position de garde : pieds perpendiculaires, genoux fléchis, main tendue en avant pour se protéger d'une éventuelle attaque.
Alexandre Astier partage le même prénom qu'Alexandre Dumas, coïncidence ? Je ne crois pas. Ce dernier popularise le roman de capes et d'épées en 1844 avec la publication en feuilleton des Trois Mousquetaires. Par la suite, Robert E. Howard (les nouvelles sur Conan le Barbare, 1932-35) et Fritz Lieber (Le Cycle des épées, 1970-88) apportent leur touche magique à ce qui deviendra la Sword and Sorcery. Ces combats épiques atteignent même les étoiles dans la saga Star Wars où Georges Lucas filme d’impressionnants duels de sabres lasers. Attention, les intrigues ne doivent pas être négligées ! A l’heure où Le Comte de Monte Cristo revient en salle, n’oublions pas non plus l’excellent Pacte des Loups ou encore les énigmes criminelles de Nicolas le Floch. Fantasy, SF, polar historique, les romans de capes et d’épées s'acoquinent ainsi à tous les genres populaires.
Nous serons amateurs de duels à la pointe de l'épée où le beau geste et le panache l'emportent sur les cascades. L’escrime est un sport de noblesse (et de champ de bataille), mais c’est avant tout un acte de bravoure, de loyauté, de protection, d’adresse, de dévouement à une cause. Car une cape peut cacher bien des mystères, et une épée peut en révéler bien davantage. Entre les mains de la Justice ou d'un soldat, l'arme n'a pas les mêmes objectifs ; sur les épaules d'un dictateur ou celui d'un voleur, la différence de vêtement ne tient parfois qu'à la préciosité du tissu.Composer une nouvelle sur ce thème n'est pas chose simple. Ne nous envoyez pas un roman feuilleton digne des Pardaillan de Zévaco, nous attendons une histoire courte, percutante et populaire, qui s’inscrit dans les littératures de l’imaginaire ou du polar.
Alors dégainez votre plus belle plume, oui, celle à la pointe la plus aiguisée, et écrivez des scènes à en faire pâlir de jalousie les escrimeurs ! Toute l'asso d’imaJn'ère est parée à vous lire !
L'appel à texte sur le site d'ImaJn'ère, avec les consignes et détails pratiques