mars
19
[BD] Dread Mac Farlane
Où l'on parle de pirates du Pays Imaginaire
Dread Mac Farlane est une bande dessinée de Marion Poinsot, plus connue désormais pour la réalisation de l'adaptation du Donjon de Naheulbeuk en BD. Le cinquième et dernier tome venant de paraître, revenons un peu sur cette série se situant dans l'univers de Peter Pan...
Dread Mac Farlane raconte les aventures de Dread, une jeune fille faisant partie des "garçons perdus" du Pays Imaginaire (tiens, il y a des filles dans les Garçons Perdus ?). Mais elle grandit, son corps change, et elle décide de rejoindre les pirates. Là, elle va tomber dans les bras du capitaine Crochet, retrouver son vrai père, combattre une sorcière pour mettre fin à la malédiction du Hollandais Volant, et même rencontrer Barbe Noire...
Personnellement, j'ai vraiment beaucoup de mal à accrocher aux dessins des personnages. J'ai une impression d'amateurisme très désagréable, qui ne s'arrange pas vraiment au fil des tomes. On me dira que c'est une question de goûts. Soit... A vous de vous en faire une idée en feuilletant à l'occasion les différents tomes, mais force est de reconnaître que le style de dessin reste particulier.
De même, j'ai vraiment du mal avec le scénario. Les nombreuses relations sexuelles de Dread avec le capitaine Crochet me mettent un peu mal à l'aise, car elles détruisent tout l'univers enfantin relié à Peter Pan, et me semblent déplacées... L'idée de l'auteur était bien de montrer un personnage qui s'oppose aux Garçons Perdus et qui grandit (dans l'oeuvre originale, Peter Pan... tue tout simplement les garçons qui ont trop grandi !), et le passage à la sexualité est bien un des symptômes du passage à l'âge adulte. Toutefois, pourquoi montrer les choses aussi crûment ? Pourquoi torpiller ainsi le monde de James Barrie ? A mes yeux, loin d'être un hommage, c'est à une destruction pure et dure de l'univers de Peter Pan qu'on assiste, à une destruction de tout ce qui faisait son charme et qui faisait rêver l'enfant qui est en nous. Dread Mac Farlane ne fait pas rêver, et c'est bien dommage...
Dread Mac Farlane raconte les aventures de Dread, une jeune fille faisant partie des "garçons perdus" du Pays Imaginaire (tiens, il y a des filles dans les Garçons Perdus ?). Mais elle grandit, son corps change, et elle décide de rejoindre les pirates. Là, elle va tomber dans les bras du capitaine Crochet, retrouver son vrai père, combattre une sorcière pour mettre fin à la malédiction du Hollandais Volant, et même rencontrer Barbe Noire...
Personnellement, j'ai vraiment beaucoup de mal à accrocher aux dessins des personnages. J'ai une impression d'amateurisme très désagréable, qui ne s'arrange pas vraiment au fil des tomes. On me dira que c'est une question de goûts. Soit... A vous de vous en faire une idée en feuilletant à l'occasion les différents tomes, mais force est de reconnaître que le style de dessin reste particulier.
De même, j'ai vraiment du mal avec le scénario. Les nombreuses relations sexuelles de Dread avec le capitaine Crochet me mettent un peu mal à l'aise, car elles détruisent tout l'univers enfantin relié à Peter Pan, et me semblent déplacées... L'idée de l'auteur était bien de montrer un personnage qui s'oppose aux Garçons Perdus et qui grandit (dans l'oeuvre originale, Peter Pan... tue tout simplement les garçons qui ont trop grandi !), et le passage à la sexualité est bien un des symptômes du passage à l'âge adulte. Toutefois, pourquoi montrer les choses aussi crûment ? Pourquoi torpiller ainsi le monde de James Barrie ? A mes yeux, loin d'être un hommage, c'est à une destruction pure et dure de l'univers de Peter Pan qu'on assiste, à une destruction de tout ce qui faisait son charme et qui faisait rêver l'enfant qui est en nous. Dread Mac Farlane ne fait pas rêver, et c'est bien dommage...
- La carte d'Estrechez (mai 2004)
- Le crocodile du temps (septembre 2004)
- Ceux qui à moitié vivent (septembre 2005)
- Nyambura (mars 2006)
- Le lion des mers (mars 2007)
Commentaires
Il ne faut pas trop s'étonner de la médiocrité de cette BD. Dread McFarlane n'est de toute evidence rien de plus qu'une fanfiction Mary-Sue de grande envergure, qui dès le tout début part d'un constat de self-insertion. (pour l'explication de ces termes je renvoi à la page wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Mar... . la page anglaise n'est pas mal non plus, et un jour quand j'aurais du temps à perdre je ferais passer à Dread MacFarlane le test mary-sue, je suis certain qu'on va rire)
Soyons réalistes, les faits confirmant ceci sont accablants : une heroine à gros nichons et à oreilles pointues parmi les enfants perdus, qui donne des ordres à la place de Peter et fini par se barrer chez les pirates et couche avec le capitaine crochet...
Outre le fait que l'apparence de Dread est celle, à la base, de l'avatar forum que l'auteur employait à l'époque, on sent distinctement la fangirl du Hook de Spielberg. "Son" Monsieur Mouche est celui du film (jusqu'au "absolumineusement"), et en voyant les scènes de coucherie à répétition avec Crochet, il n'est vraiment pas difficile de s'imaginer l'auteur en train de couiner, excitée de mettre ses fantasmes sur papier.
Cette BD me met en rage. Et je suis ENCORE PLUS en rage quand je ne fais que croiser des commentaires qui l'encensent. Votre billet m'a fait chaud au coeur, je me sens moins seul. merci, camarade roliste.
KDren : commentaire rejeté à cause des trop nombreuses fautes d'orthographe. Merci de vous relire et de renvoyer un commentaire écrit en bon français et non pas en langage digne d'un élève entrant en sixième...