mai
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[BD] Les Sept Vies de l'Epervier
Où l'on parle d'un grand classique de la BD de cape et d'épée
Glénat ayant sorti récemment une édition de luxe d'une partie de cette fresque immense de la bande dessinée (neuf séries, soit 52 albums en tout !), il était grand temps d'en parler ici... Cette intégrale regroupe deux des huit séries, qui en forment la trame principale : Les sept vies de l'Epervier et Plumes-aux-Vents.
Les sept vies de l'Epervier
Cette série a commencé à être publiée après une autre, Masquerouge (qui s'intègre en réalité entre les tomes 6 et 7 des Sept vies de l'Épervier et dont nous reparlerons dans quelques jours). Elle constitue en quelque sorte la préquelle et la séquelle de Masquerouge.
L'histoire commence en 1601, lorsque Blanche fuit le château de Troïl, cherchée par son époux Yvon. Elle meurt dans une tempête de neige, mais trouve la force de mettre au monde sa fille Ariane, qui n'est pas la fille de son époux, mais celle de son beau-frère, Gabriel. Ariane sera élevée par le baron Yvon de Troïl, ne connaissant pas son véritable père...
Au même moment, à Paris, la reine accouche du futur Louis XIII.
La série suivra en parallèle les destinées d'Ariane et des grands de France. La jeune Ariane va rencontrer le justicier Masquerouge (et son épervier dressé), qui s'avérera être son père, et qui marquera son destin. En réalité, toute la saga des Sept vies de l'Épervier tourne autour d'Ariane et s'attache à sept personnages, tous liés : Gabriel de Troïl, sa fille Ariane, Henri IV, Louis XIII, Germain Grandpin, Ninon de Lenclos et Molière.
La série, classée comme "historique", n'en a en réalité qu'un fort vernis. Tout d'abord parce qu'elle mélange allégrement personnages réels (Louis XIII, Henri IV...) et personnages inventés (la famille de Troïl, Germain Grandpin...). De plus, elle n'hésite pas à faire appel au surnaturel parfois, comme le personnage de Léonard Langue-agile, qui revient dans toutes les séries de la saga, et dont on ne sait pas bien s'il est le diable, Merlin, ou bien encore un reflet de l'auteur, Patrick Cothias.
Cette BD constitue donc un classique de la BD de cape et d'épée française, incontournable bien que son envergure puisse impressionner le lecteur. Pour quelqu'un souhaitant commencer la saga, il faut d'abord lire en priorité les Sept vies de l'Épervier, puis Masquerouge. Les autres séries, plus ou moins réussies, développent des personnages ou viennent préciser des périodes de leur vie, comme nous allons le voir ci-dessous...
Suite directe du premier cycle, il reprend là où s'achevait le septième tome. Les protagonistes qui ont survécu continuent cette fois leurs aventures au Nouveau Monde, parmi les Indiens. Si le premier tome reste intéressant, toute l'aventure sur le nouveau continent n'a que peu d'intérêt narratif, et s'éloigne bien trop du cape et d'épée à mon goût, sauf à la toute fin du dernier tome, où Ariane et Grandpin deviennent pirates : c'est à mon avis dans cette direction qu'auraient dû aller les auteurs directement, sans s'égarer avec ces histoires d'Indiens...
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Ces deux tomes racontent la vie d'Henry IV. Malheureusement bien trop didactiques, on a plus l'impression de lire un manuel d'Histoire qu'une bande dessinée...
Ces deux tomes s'intéressent au personne d'Yvon, de ses premiers exploits lors du massacre de la Saint-Barthélemy à son embarcation sur un navire corsaire. Là encore, le tout est un peu trop historique à mon goût pour être réellement appréciable... C'est dommage, car comme la série n'a pas eu de succès, les tomes suivants ne sont pas parus, or ils devaient constituer un récit axé sur la flibuste, ce qui aurait été certainement plus intéressant que le début...
Les autres cycles
Il existe cinq autres cycles de BD dont nous reparlerons les jours prochains : Cur Brûlé, Masquerouge, Le fou du Roy, Ninon Secrète, et Le Masque de fer...
Les sept vies de l'Epervier
Cette série a commencé à être publiée après une autre, Masquerouge (qui s'intègre en réalité entre les tomes 6 et 7 des Sept vies de l'Épervier et dont nous reparlerons dans quelques jours). Elle constitue en quelque sorte la préquelle et la séquelle de Masquerouge.
L'histoire commence en 1601, lorsque Blanche fuit le château de Troïl, cherchée par son époux Yvon. Elle meurt dans une tempête de neige, mais trouve la force de mettre au monde sa fille Ariane, qui n'est pas la fille de son époux, mais celle de son beau-frère, Gabriel. Ariane sera élevée par le baron Yvon de Troïl, ne connaissant pas son véritable père...
Au même moment, à Paris, la reine accouche du futur Louis XIII.
La série suivra en parallèle les destinées d'Ariane et des grands de France. La jeune Ariane va rencontrer le justicier Masquerouge (et son épervier dressé), qui s'avérera être son père, et qui marquera son destin. En réalité, toute la saga des Sept vies de l'Épervier tourne autour d'Ariane et s'attache à sept personnages, tous liés : Gabriel de Troïl, sa fille Ariane, Henri IV, Louis XIII, Germain Grandpin, Ninon de Lenclos et Molière.
La série, classée comme "historique", n'en a en réalité qu'un fort vernis. Tout d'abord parce qu'elle mélange allégrement personnages réels (Louis XIII, Henri IV...) et personnages inventés (la famille de Troïl, Germain Grandpin...). De plus, elle n'hésite pas à faire appel au surnaturel parfois, comme le personnage de Léonard Langue-agile, qui revient dans toutes les séries de la saga, et dont on ne sait pas bien s'il est le diable, Merlin, ou bien encore un reflet de l'auteur, Patrick Cothias.
Cette BD constitue donc un classique de la BD de cape et d'épée française, incontournable bien que son envergure puisse impressionner le lecteur. Pour quelqu'un souhaitant commencer la saga, il faut d'abord lire en priorité les Sept vies de l'Épervier, puis Masquerouge. Les autres séries, plus ou moins réussies, développent des personnages ou viennent préciser des périodes de leur vie, comme nous allons le voir ci-dessous...
- La Blanche morte (1983)
- Le Temps des chiens (1984)
- L'Arbre de mai (1986)
- Hyronimus (1988)
- Le Maître des oiseaux (1989)
- La Part du diable (1990)
- La Marque du Condor (1991)
Suite directe du premier cycle, il reprend là où s'achevait le septième tome. Les protagonistes qui ont survécu continuent cette fois leurs aventures au Nouveau Monde, parmi les Indiens. Si le premier tome reste intéressant, toute l'aventure sur le nouveau continent n'a que peu d'intérêt narratif, et s'éloigne bien trop du cape et d'épée à mon goût, sauf à la toute fin du dernier tome, où Ariane et Grandpin deviennent pirates : c'est à mon avis dans cette direction qu'auraient dû aller les auteurs directement, sans s'égarer avec ces histoires d'Indiens...
- La folle et l'assassin (1995)
- L'oiseau-tonnerre (1996)
- Beau-Ténébreux (2001)
- Ni dieu ni diable (2002)
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Ces deux tomes racontent la vie d'Henry IV. Malheureusement bien trop didactiques, on a plus l'impression de lire un manuel d'Histoire qu'une bande dessinée...
- Nostre Henric (1999)
- Le roi lion (1999)
Ces deux tomes s'intéressent au personne d'Yvon, de ses premiers exploits lors du massacre de la Saint-Barthélemy à son embarcation sur un navire corsaire. Là encore, le tout est un peu trop historique à mon goût pour être réellement appréciable... C'est dommage, car comme la série n'a pas eu de succès, les tomes suivants ne sont pas parus, or ils devaient constituer un récit axé sur la flibuste, ce qui aurait été certainement plus intéressant que le début...
- Bon sang ne peut mentir (1999)
- La Reine vierge (2000)
Les autres cycles
Il existe cinq autres cycles de BD dont nous reparlerons les jours prochains : Cur Brûlé, Masquerouge, Le fou du Roy, Ninon Secrète, et Le Masque de fer...
