juil.
06
[téléfilm] L'Épervier
Où l'on parle d'un héros de BD s'envolant vers le petit écran, dans une adaptation qui manque cruellement de "ma doué !"
Aujourd'hui sort en DVD L'Épervier, une série de six téléfilms de 52 minutes adaptant la célèbre bande dessinée de Pellerin, tout juste après sa diffusion à la télévision. Ces téléfilms ne reprennent que très grossièrement le récit original. En effet, les relations entre les personnages et le récit lui-même diffèrent sensiblement de la BD de Pellerin...
Plusieurs années après avoir dû fuir le domaine où il a grandi en tant que fils de domestique, Yann de Kermeur revient à Brest après être devenu un célèbre corsaire du roi, pour retrouver la femme qu'il aimait, Agnès. Malheureusement, il s'avère que celle-ci, lasse d'attendre son retour éventuel, s'est mariée. De plus, tout va mal tourner lorsque l'Épervier va se retrouver accusé à tort du meurtre du père d'Agnès, commis par l'époux-même de cette dernière qui voulait découvrir le secret du trésor familial...
Au niveau du casting, Aurélien Wiik incarne un Épervier un peu trop jeune et naïf par rapport à la BD (il est censé avoir vécu de nombreuses aventures en tant que corsaire et être plus âgé qu'Agnès); ses traits manquent de dureté et il n'a rien d'un pirate redoutable, même si son jeu d'acteur tient par ailleurs bien la route. Quant à Marion, elle est incarnée par Lou Doillon, et (c'est tout-à-fait personnel) je suis allergique à cette actrice depuis sa contre-performance dans le nullissime Blanche. L'indien Cha-Ka s'exprime sans une trace d'accent, son rôle est sous-exploité. Martin Lamotte, par contre, est omniprésent et interprète un Marquis de La Motte parfois truculent, à sans cesse s'adresser à son oiseau Monsieur de la Perruche.
L'image est belle, trop peut-être, ne rendant pas assez le côté pluvieux de la Bretagne de la bande dessinée.
L'Épervier n'est donc pas une franche réussite, mais ce n'est pas non plus une catastrophe télévisuelle. Si les téléfilms cumulent des longueurs, surtout dans les trois derniers épisodes, ils se laissent regarder plus ou moins agréablement mais ne resteront pas du tout dans les mémoires... Il vaut bien mieux relire la BD de Pellerin !
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Plusieurs années après avoir dû fuir le domaine où il a grandi en tant que fils de domestique, Yann de Kermeur revient à Brest après être devenu un célèbre corsaire du roi, pour retrouver la femme qu'il aimait, Agnès. Malheureusement, il s'avère que celle-ci, lasse d'attendre son retour éventuel, s'est mariée. De plus, tout va mal tourner lorsque l'Épervier va se retrouver accusé à tort du meurtre du père d'Agnès, commis par l'époux-même de cette dernière qui voulait découvrir le secret du trésor familial...
Au niveau du casting, Aurélien Wiik incarne un Épervier un peu trop jeune et naïf par rapport à la BD (il est censé avoir vécu de nombreuses aventures en tant que corsaire et être plus âgé qu'Agnès); ses traits manquent de dureté et il n'a rien d'un pirate redoutable, même si son jeu d'acteur tient par ailleurs bien la route. Quant à Marion, elle est incarnée par Lou Doillon, et (c'est tout-à-fait personnel) je suis allergique à cette actrice depuis sa contre-performance dans le nullissime Blanche. L'indien Cha-Ka s'exprime sans une trace d'accent, son rôle est sous-exploité. Martin Lamotte, par contre, est omniprésent et interprète un Marquis de La Motte parfois truculent, à sans cesse s'adresser à son oiseau Monsieur de la Perruche.
L'image est belle, trop peut-être, ne rendant pas assez le côté pluvieux de la Bretagne de la bande dessinée.
L'Épervier n'est donc pas une franche réussite, mais ce n'est pas non plus une catastrophe télévisuelle. Si les téléfilms cumulent des longueurs, surtout dans les trois derniers épisodes, ils se laissent regarder plus ou moins agréablement mais ne resteront pas du tout dans les mémoires... Il vaut bien mieux relire la BD de Pellerin !
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Commentaires
Je n'ai pu voir que le dernier des six épisodes, et j'ai trouvé ça mou, peu convaincant.
Quant à l'allergie à Lou Doillon, je la partage ; je la trouve mauvaise actrice, et ce n'est certainement pas le souvenir de l'abominable "Blanche", auquel tu fais également allusion, qui pourrait la faire remonter dans mon estime cinématographique.
Par curiosité dix-huitiémiste, j'achèterai peut-être l'intégralité en DVD, si elle est un jour mise à la vente.