mai
18
[film] Pirates de l'île Tortuga (Robert D. Webb, 1961)
Où l'on voit que les romances insipides peuvent avoir aussi lieu sur un bateau
Pirates de l'île Tortuga (Pirates of Tortuga en v.o.), sorti en 1961, raconte l'histoire d'un capitaine de flotte britannique, le capitaine Bart Paxton, qui doit s'infiltrer dans un équipage de pirates pour capturer le célèbre Henry Morgan. Mais cette mission va être troublée par la rencontre d'une jeune actrice plutôt mal éduquée, jurant sans cesse, qui va tomber amoureuse de lui et tout faire pour que la réciproque soit vraie...
Le scénariste avait le choix entre faire un film épique de pirates et faire une histoire d'amour mièvre et insipide. Malheureusement, il a opté pour un mélange des deux, et conçu une histoire d'un inintérêt certain. On ne croit pas une seule seconde à cette histoire d'amour, qui sonne totalement faux.
Les acteurs n'ont pas beaucoup de charisme, que ce soit le capitaine ou l'actrice ratée (ce qui expliquerait peut-être qu'ils finissent ensemble ?), ou même le reste du casting. Paxton n'a guère l'étoffe d'un aventurier des mers intrépide; de plus, ce soi-disant capitaine anglais n'a pas une trace d'accent britannique dans la voix ! Quant à Meg, l'actrice, elle n'est guère convaincante. Elle s'embarquera clandestinement pour suivre son beau capitaine, donnant prétexte à une scène à la limite du ridicule où elle parle toute seule dans la cabine du capitaine en s'imaginant sous sa coupe (ce qu'il n'aurait jamais fait, vu son caractère). On ne peut pas donner du crédit à cette fille superficielle et stupide, et ce n'est pas le reste du film qui changera l'opinion du spectateur.
Curieusement, le manque de moyens de Pirates of Tortuga ne nuit cependant pas à l'ensemble (certains plans sont d'ailleurs tout droit tirés du Cygne Noir pour faire des économies), même si le récit ne décolle jamais. C'est bien du scénario que vient le problème. Ainsi, lorsque l'action arrive enfin, après beaucoup trop de temps passé sur le bateau en compagnie d'une Meg en train d'apprendre les bonnes manières avec l'équipage, on retourne malheureusement sur ce personnage (devenu amnésique une fois à terre et promise à un homme fortuné) au lieu de s'intéresser au capitaine Paxton...
En bref, voici un film bien décevant, que l'on ne peut conseiller qu'aux amateurs de films à l'eau de rose pas bien regardants.
Le scénariste avait le choix entre faire un film épique de pirates et faire une histoire d'amour mièvre et insipide. Malheureusement, il a opté pour un mélange des deux, et conçu une histoire d'un inintérêt certain. On ne croit pas une seule seconde à cette histoire d'amour, qui sonne totalement faux.
Les acteurs n'ont pas beaucoup de charisme, que ce soit le capitaine ou l'actrice ratée (ce qui expliquerait peut-être qu'ils finissent ensemble ?), ou même le reste du casting. Paxton n'a guère l'étoffe d'un aventurier des mers intrépide; de plus, ce soi-disant capitaine anglais n'a pas une trace d'accent britannique dans la voix ! Quant à Meg, l'actrice, elle n'est guère convaincante. Elle s'embarquera clandestinement pour suivre son beau capitaine, donnant prétexte à une scène à la limite du ridicule où elle parle toute seule dans la cabine du capitaine en s'imaginant sous sa coupe (ce qu'il n'aurait jamais fait, vu son caractère). On ne peut pas donner du crédit à cette fille superficielle et stupide, et ce n'est pas le reste du film qui changera l'opinion du spectateur.
Curieusement, le manque de moyens de Pirates of Tortuga ne nuit cependant pas à l'ensemble (certains plans sont d'ailleurs tout droit tirés du Cygne Noir pour faire des économies), même si le récit ne décolle jamais. C'est bien du scénario que vient le problème. Ainsi, lorsque l'action arrive enfin, après beaucoup trop de temps passé sur le bateau en compagnie d'une Meg en train d'apprendre les bonnes manières avec l'équipage, on retourne malheureusement sur ce personnage (devenu amnésique une fois à terre et promise à un homme fortuné) au lieu de s'intéresser au capitaine Paxton...
En bref, voici un film bien décevant, que l'on ne peut conseiller qu'aux amateurs de films à l'eau de rose pas bien regardants.
