août
14
[film] Les Quatre Charlots mousquetaires (André Hunebelle, 1974)
Où l'on voit que les valets valent parfois mieux que leurs maîtres
Surfant sur le succès des deux films de Richard Lester, cette fournée parodique mettant en scène les Charlots part du principe que les trois mousquetaires et d'Artagnan n'auraient jamais pu réussir leurs missions si leurs valets ne les avaient pas sérieusement aidé. Les films de Hunebelle vont donc raconter grossièrement l'histoire des ferrets de la reine, mais du point de vue de Planchet, Bazin, Grimaud et Mousqueton...
La première partie, Les Quatre Charlots mousquetaires, raconte comment les valets ont aidé leurs maîtres depuis le début. Les mousquetaires vont finir à la Bastille, et les valets iront les délivrer... déguisés en roi Louis XIII, en cardinal de Richelieu et en père Joseph (incarné par un truculent Paul Préboist), donnant lieu à des quiproquos. Ils iront même jusqu'à se travestir en femmes de chambre pour approcher la Reine. Des jeux de mots vaseux, des gags à l'esprit très cartoon (comme le combat du début contre les gardes du cardinal) rendent cet épisode sympathique, surtout pour les plus jeunes spectateurs.
La seconde partie, A nous quatre cardinal !, est nettement moins inspirée. Elle raconte l'histoire des ferrets, et comment Milady, ayant endormi les mousquetaires un à un, oblige les valets à se faire passer pour leurs maîtres pour partir en Angleterre aller chercher les précieux bijoux. Hélas, les gags sont beaucoup moins nombreux dans cette suite, et seule la scène de la bagarre dans l'auberge est réellement digne d'intérêt (ainsi que le duc de Buckingham bourré parcourant les rues de Londres sur son carosse afin d'arriver à temps pour éviter la pendaison des valets).
Ces "nanars" se laissent regarder. Ils sont loin d'être d'une drôlerie exceptionnelle, ils ne volent pas bien haut, mais les scènes de bagarre contre les hommes du cardinal sont plutôt sympathiques. Quant au reste... soyons indulgent !
La première partie, Les Quatre Charlots mousquetaires, raconte comment les valets ont aidé leurs maîtres depuis le début. Les mousquetaires vont finir à la Bastille, et les valets iront les délivrer... déguisés en roi Louis XIII, en cardinal de Richelieu et en père Joseph (incarné par un truculent Paul Préboist), donnant lieu à des quiproquos. Ils iront même jusqu'à se travestir en femmes de chambre pour approcher la Reine. Des jeux de mots vaseux, des gags à l'esprit très cartoon (comme le combat du début contre les gardes du cardinal) rendent cet épisode sympathique, surtout pour les plus jeunes spectateurs.
La seconde partie, A nous quatre cardinal !, est nettement moins inspirée. Elle raconte l'histoire des ferrets, et comment Milady, ayant endormi les mousquetaires un à un, oblige les valets à se faire passer pour leurs maîtres pour partir en Angleterre aller chercher les précieux bijoux. Hélas, les gags sont beaucoup moins nombreux dans cette suite, et seule la scène de la bagarre dans l'auberge est réellement digne d'intérêt (ainsi que le duc de Buckingham bourré parcourant les rues de Londres sur son carosse afin d'arriver à temps pour éviter la pendaison des valets).
Ces "nanars" se laissent regarder. Ils sont loin d'être d'une drôlerie exceptionnelle, ils ne volent pas bien haut, mais les scènes de bagarre contre les hommes du cardinal sont plutôt sympathiques. Quant au reste... soyons indulgent !
